LE BLOG DE JEAN JACQUES THOMAS
Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson, 1er Vice-Président du Conseil général et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et
commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.

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Un suspense entier avec deux buts en deux minutes à la fin du temps réglementaire et non seulement l’U.S BHT revient de Balagny avec quatre points précieux, mais l’équipe conserve toutes ses
chances pour la montée. Pourtant, les coéquipiers d’un Thierry Bastin des grands jours ont souffert tant les Isariens se sont crées d’occasions. D’entrée, monté sur un coup franc, Jolly voit, en
effet, sa tête passer au-dessus (7e) tout comme Poix (16e) puis Rendu (26e) dont Bastin repousse en corner un missile décoché dans la surface.
Dans la minute suivante, le gardien hirsonnais se montre toujours à son avantage en allant chercher dans la lucarne une tête placée de Rémy. Cependant, malgré sa classe, le capitaine hirsonnais
ne peut rien lorsque, venu prêté main forte à son attaque, Kaouachi devance Lacoche pour, de la tête, ouvrir le score à bout portant (29e). Malgré tout, Simono aurait pu le précéder lorsque
pressé par Jolly, le jeune attaquant manque son lobe (19e).
Sans temps mort, le match peut, en effet, basculer à tout moment. La jeunesse hirsonnaise se heurte cependant au réalisme de Balagny dont les contres se révèlent toujours dangereux à l’image de
la reprise de Rendu au ras du poteau gauche (35e). Hirson a beau pousser, son adversaire parvient à regagner les vestiaires avec son but d’avance et, à la reprise, Delbart évite même à Rendu de
doubler la mise (48e).
Toutefois, avec une meilleure organisation de jeu, en conservant davantage le ballon, Hirson parvient peu à peu à desserrer l’étau. Patients, les Thiérachiens s’approchent plus souvent des buts
de Segonds. N’dzomo élimine sur la droite deux joueurs. Bien qu’il soit libre de marquage, dans la surface, Simono envoie la balle au-dessus alors que Monvoisin, entré juste avant, attend lui
aussi l’offrande (56e).
Le temps s’écoule et l’entraîneur isarien commence alors à multiplier les changements – une quinzaine au total – pour casser le rythme et même espérer un break que Poix entrevoie à deux reprises
(73e et 74e). Sans les sorties de Bastin, il y serait sans doute parvenu tout comme Rendu dont la reprise à bout portant est détournée sur la ligne par Delbart revenu au grand galop (77e) (notre
photo).
(Photo Didier VILLAIN)
Il est vrai que Monvoisin subit le même régime (notre photo) quand Kaouachi dégage in extremis sur la ligne (83e). La tension est au plus fort et après le coup de gueule de leur entraîneur à la
pause, les Hirsonnais ne lâchent rien. Raison leur est donnée lors d’une fin de match à la Hitchcock. Alors qu’il reste trois minutes à jouer, sur un corner de Dautremay, du haut de ses dix-sept
ans, Landouzy place une tête imparable. Avec les tripes et alors que Balagny s’énerve, les Thiérachiens ne se contentent pas du partage des points.
Sur l’une des dernières montées du temps réglementaire, Simono, décidément bien malheureux, manque sa reprise. Heureusement, la balle revient à Pétrossi qui ne se pose pas de question. Son tir au
ras du montant finit au fond des filets. Assommée, Balagny n’en revient pas (89e).
Les arrêts de jeu ne changeront rien. Ni les cartons récoltés par les Isariens. Hirson signe une victoire qui emplit de fierté un Daniel Dautremay qui l’assure dans les vestiaires : « Maintenant,
nous ne lâcherons plus rien. La montée est à ce prix ». Il est vrai qu’à trois journées de la fin, les matches nuls de Montdidier à Maignelay, d’Etouy à Vervins et la défaite de Beauvais à Amiens
arrangent plutôt les affaires thiérachiennes.
Si la mobilisation au plan national a largement dépassé celle des précédents 1er mai, elle n’a toutefois pas égalé celle du 19 mars. Malgré tout, l’unité syndicale restera l’événement majeur de
cette fête du travail, marquée à Hirson par la réception en Mairie des organisations syndicales. Depuis 1995, il s’agit là d’une tradition à laquelle cependant auront cette année manqué les
représentants de la CFDT, de l’UNSA et de la CFTC.
Pourtant pour les élus et les délégués de la CGT et de la FSU, ce rendez-vous s’inscrit dans un contexte particulier, même si pour Jean-Jacques Thomas, « une thématique a plus que jamais tendance à chasser l’autre et la grippe « A » à faire oublier l’ampleur et violence d’une crise qui a vu chaque jour de mars jeter sur le marché du travail 3 000 chômeurs supplémentaires ». Le Maire d’Hirson de prévenir : « même si la crise s’arrêtait aujourd’hui, il faudrait encore une année pour que cessent ses effets nocifs sur l’emploi ».
L’ensemble des participants en ont d’ailleurs convenu, le Gouvernement n’a pas été en capacité de prévoir la crise, ni capable de prendre la mesure de son ampleur. « Il n’existe cependant pas de
fatalité, précisa Jean-Jacques Thomas, en accueillant ses invités. Plus que jamais, il y a aujourd’hui besoin d’une remise à plat du système et d’une vision européenne réaffirmée ». En cela les «
euro manifestations » du 14 au 16 mai à Bruxelles, Madrid, Berlin et Prague prennent la mesure des difficultés supportées par l’ensemble des salariés du privé et du public.
Au nom de la FSU, Jean-Pierre Clavère, a d’ailleurs rejeté cette stigmatisation entre les Français. Pour lui, tous sont touchés par la baisse du pouvoir d’achat, la diminution des services rendus
et les effets d’un plan de relance qui se font toujours attendre. « Ne pas l’entendre, dit-il, c’est faire preuve d’autisme ». Le responsable syndical évoqua d’ailleurs l’augmentation du nombre
de salariés désespérés et d’enseignants désabusés par le manque de moyens en citant l’exemple d’une enseignante de Saint-Michel.
« Voici dix ans, précisa-t-il, elle avait vingt élèves dans sa classe. Elle en a vingt-huit et elle doit faire face à l’accueil d’enfants handicapés ou en retard dans leur scolarité ». Pour
Jean-Pierre Clavère, « le Gouvernement privilégie une approche dogmatique des services publics au détriment de leur qualité et des besoins des Français ».
Saluant la réforme qui évitera que demain des organisations non représentatives ne signent des accords au détriment de l’intérêt des salariés, Didier Devaux salua, lui aussi, le dialogue social
qui, avec la Municipalité, les Conseils général et régional, permet d’engager des initiatives exemplaires.
A commencer par celle initiée avec Claude Gewerc et la Région pour augmenter les compétences des salariés d’Eberspächer grâce à un plan de formation de 29 000 h. susceptible d’être ratifié le 13 mai à Amiens. Enfin, dénonçant « les fous furieux du libéralisme » et Nicolas Sarkozy, « au service d’une caste », le Secrétaire de l’Union locale CGT demanda que soit « dissoute la bande du Fouquet’s » avant d’évoquer la dégradation des conditions de travail dans plusieurs entreprises thiérachiennes.
De bon matin, Pascaline Lefranc et son équipe de l’Amicale des Champs-Elysées étaient sur le terrain pour l’ouverture de la brocante de l’association. Depuis plusieurs jours il est vrai, les
bénévoles étaient déjà mobilisés pour marquer les emplacements, répartir les rôles, tenir la buvette, bref accueillir aux mieux les quelque cent trente exposants répartis sur l’avenue et même sur
une partie de la rue de la Défense nationale.
La largueur des trottoirs et la facilité d’accès confèrent à ce premier rendez-vous – le second est prévu à l’occasion de la fête de la cité – un succès qui ne se dément pas malgré la concurrence des brocantes de Buironfosse et de Wallers.
En famille ou en amis, la journée dominicale fut d’abord l’occasion d’espérer réaliser quelques affaires, d’acheter un jouet, un peu de vaisselle, un meuble, voire de se débarrasser d’objets devenus inutiles, ou encore de de trouver la pièce de collection ou de compléter la sienne. Bref, de passer un moment agréable.
03 mai 2009
Pour les quarante-trois garçons et filles qui cette semaine ont fréquenté l'accueil de loisirs, les vacances s'achèvent. Il en demeure malgré tout nombre de souvenirs comme la visite de
l'hippodrome de La Capelle, de ses installations européennes avec ses tribunes et les Haras nationaux.
Pour la journée de fin de centre, les enfants ont donc préparé un spectacle de marionnettes et d'ombres chinoises. Ils ont ainsi réalisé plusieurs tableaux avec les photos de leurs diverses
activités. Une vingtaine de parents sont venus les applaudir avant de partager avec eux le traditionnel goûter.
Les maternels ont, quant à eux, réalisé des cadres en forme de "vaches". Les primaires ont, pour leur part, réalisé une ferme avec les différents animaux découverts pendant ces quinze jours.
Notamment la première semaine, la météo leur a également permis de bénéficier de plusieurs sorties avec des randonnées vélo ou de grands jeux dans le bois des Promenades. Bien évidemment, l'Ile
verte les a accueillis, témoignant, si besoin était, du bien-fondé de cet équipement.
Un centre de loisirs s'achève donc. Un autre se prépare. Dés le 16 mai, débuteront, en effet, les premières réunions de préparation pour les accueils de juillet et août. Si la destination des
colos est déjà connue avec la Bretagne, les Vosges, l'Ardèche et la République tchèque, à Hirson sont prévus des minis camps et, le premier mois, un séjour ados pour douze jeunes à Fort-Mahon,
sans oublier le stage de découverte sportive.
Le fait n'est pas nouveau. Après les élus d'Abbeville, ce sont ceux de Vouziers qui s'intéressent à l'aire d'accueil des gens du voyage maintenant ouverte depuis le 1er octobre 2002. Directeur de
la Communauté de communes, M. Forger a, en effet, pris la dimension des douze emplacements proposés à la location et de l'organisation hirsonnaise.
Le règlement établi au départ avec les associations concernées stipule en effet que les bénéficiaires doivent présenter la carte grise de leur véhicule et de la caravane, leur attestation
d'assurance, le livret de famille pour les enfants ainsi que le carnet de circulation. Le respect des horaires d'ouverture, de 8h30 à 12h et de 14h à 16h ; le samedi matin, de 9h à 12h, garantit
également tranquillité et sécurité.
L'an dernier, 179 personnes y ont logé, soit une fréquentation stable depuis maintenant plusieurs années. L'investissement représente un total de 390 049 € avec 128 057 € de subvention de l'Etat,
156 020 € de la CAF, 18 293 € du Fonds d'Action Sociale et, donc, 87 679 € à la charge de la Ville d'Hirson. Le droit de place à la journée (eau et entretien inclus) est fixé à 5 € avec 0,26 € du
Kwh d'électricité. La caution par caravane s'élève à 51 € et celle de la salle mise à disposition à 150 €. Le chèque de caution est restitué au moment du départ après vérification de l'absence de
dégradation.
La délégation ardennaise a d'ailleurs pu vérifier l'excellente tenue du site qui, cette année, bénéficiera de douches et de la réfection du revêtement. Quant aux recettes composées des entrées et de la subvention de fonctionnement de la CAF, elles se montent à 27 235 €.
Longtemps considérée comme un postulant au titre, l’U.S Balagny-St Epin (notre photo) pourrait finalement être l’arbitre du championnat. Après Hirson, l’équipe se déplacera, en effet, à Etouy
(2e) avant de recevoir Beauvais, deux autres favoris pour l’accession en Promotion d’honneur. En attendant, alors que l’équipe stagnait en milieu de tableau, son large succès à Montdidier, actuel
leader, (4-1) la replace et résonne encore comme un coup de fusil. Il est vrai que le mercredi précédent, Balagny s’était déjà imposé en coupe de Picardie à Creil (3-1) après un succès en
championnat face à Camon (2-1). L’équipe est sur une bonne série et le déplacement de cet après-midi n’a donc rien d’une sinécure pour les Hirsonnais d’autant que leur match nul à domicile contre
Vervins les oblige maintenant à s’imposer hors de leur base.
Cependant, alors qu’à la tête de la meilleure défense du groupe le gardien hirsonnais demeure invaincu depuis 448 minutes, l’attaque demeure, elle, désespérément muette. Si Simono trouve la cible à l’entraînement, la réussite le fuit en compétition. Monvoisin peine également à retrouver son niveau et N’dzomo ne parvient pas, non plus, à débloquer les compteurs. Bref, les matches nuls se suivent et à quatre journées de la fin, Buire-Hirson ne peut plus gaspiller le moindre point.
Avec 33 buts marqués, l’Entente Balagny-St-Epin demeure la plus prolixe de l’Interdistricts. Du reste, Daniel Dautremay n’a pas oublié le chassé-croisé et la défaite (4-5) de l’aller. Qui plus est, sorti pour une contestation, Martin purgera son match de suspension alors qu’il demeure l’élément le plus sûr et le plus régulier. Landouzy, l’une des révélations avec Bonnaire et Leloire, occupera avec Pétrossi le milieu de terrain.
Le sprint final est donc lancé et cette fois, seules la volonté et l’envie de gagner feront la différence. Pour Daniel Dautremay, une défaite écarterait définitivement les Thiérachiens de la course à la montée. Même si, comme hier soir, la chance continue de servir les desseins de l’U.S BHT puisqu’en match avancé à Vervins, l’U.S.V et Etouy n’ont pu se départager (1-1), abandonnant du même coup deux points à leurs poursuivants.
U.S BHT : Bastin, Degueldre, Delbart, Lacoche, Bonnaire, Leloire, S. Dautremay, Landouzy, Simono, Pétrossi, N’dzomo, Monvoisin, Durieux. Entr : D. Dautremay.
02 mai 2009
Porte-bonheur, fête amoureuse, symbole des luttes syndicales, le 1er mai et le muguet sont étroitement liés. Pour la fleur à clochettes, la première référence remonte cependant à 1561. Le premier
jour de mai, le roi Charles IX reçoit un brin de muguet censé lui porter chance. De fait, il décide alors d'en offrir chaque année aux dames de la cour. Toutefois, le muguet caractérise les bals
au cours desquels les parents n'ont pas le droit d'accompagner leurs enfants. Vêtues de blanc, les jeunes filles peuvent alors rencontrer, en toute quiètude, des garçons arborant un brin de
muguet à la boutonnière.
Outre la référence au 1er mai 1886 et aux défilés des ouvriers de Chicago, quatre ans plus tard, les manifestants arborent un triangle rouge symbole de leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Finalement, la forme de couleur sera remplacée par une fleur d'églantine, puis en 1907 par un brin de muguet.
Depuis, chaque 1er mai, les fleuristes et les marchands de fleurs à la sauvette proposent leur petit bouquet, variant de 1,5 € à 2 €, voir 5 € pour de plus grosses compositions. Hier, Hirson n'a pas échappé à la règle et chacun a pu ainsi sacrifier à la tradition …
Outre le traditionnel rappel des manifestations auxquelles ont participé la Présidente et les adhérents accompagné du bilan de l'année écoulée, l'assemblée générale du musée Alfred Demasures fut
l'occasion pour Ginette Day de donner lecture d'une lettre de Mathieu Blond. Dans ce courrier, le Président départemental de l'Office National des Anciens Combattants (ONAC) rend un hommage
appuyé à l'opiniâtreté de la « Présidente-conservatrice » à une époque où « les administrations désargentées sont d'un faible secours pour appuyer des musées » comme celui d'Hirson.
Dénonçant donc une époque qui « préfère la vitesse à l'évidence, à la nuance », il y souligne combien le temps a, « ici, une autre épaisseur ». Pour lui, le musée Demasures possède, en effet, «
sa propre physionomie, ses couleurs, ses parfums. Ça n'est pas un lieu où l'on ne doit pas toucher les choses, ça n'est pas un lieu sous verre, sous cloche. Ça n'est pas un lieu froid ». Qualifié
de « laboratoire » au centre universitaire du terme, Mathieu Blond rend également hommage à la Municipalité hirsonnaise.
« Jean-Jacques Thomas, continua-t-il, ici, comme à Effry, a su défendre des initiatives courageuses, des démarches non consensuelles. Et derrière M. Thomas, il y a cette attitude, peut-être
thiérachienne, qui consiste à ne pas monnayer une histoire. A la considérer pleinement, dans ses nuances, dans ses difficultés. Sans tricher ».
Bien évidemment le Directeur de l'ONAC salua également l'action de recherche et de mémoire ainsi que Nabil Aïdi grâce auquel le musée est devenu la base arrière de l'Amicale du concours de la Résistance. « Une entreprise citoyenne unique et qui, en associant les élèves à la mémoire de la Shoah, préserve ouverte cette conscience humaine, ce sentiment humaniste qui fait qu'il n'y a pas de citoyen digne et responsable sans connaissance de l'histoire du monde ».
En saluant la démarche, justement humaniste, et la prochaine publication de Ginette Day sur le soldat d'Estrée, Mathieu Blond donna ainsi tout son sens à la labellisation « musée de France », puisque, écrit-il, « ce n'est pas une consécration, c'est depuis toujours une évidence, car ce musée est un lieu unique. Un lieu humain ».
« L'APTAHR et les responsables des clubs participant ont joint leurs efforts afin que vous puissiez passer une agréable journée, heureuse et conviviale. Votre plaisir sera notre récompense ».
En accueillant les convives des 26es rencontres intercantonales du 3e âge, Françoise Mandron, Présidente de l'Association de Pays Thiérache Aubenton Hirson Rural ; a parfaitement résumé l'objectif de ce rendez-vous annuel auquel, chaque année, participent les communes d'Origny, Bucilly, Saint-Michel, Effry, Ohis, Buire, Iviers, Hirson, Wimy, Aubenton, Logny, Any, Watigny, Martigny, Landouzy, Coint et, bien évidemment, Mondrepuis (notre photo).
Autour du Président du club local, cinquante habitants de la commune avaient, en effet, pris le bus pour Saint-Michel où ils retrouvèrent Patrick Bon et Dominique Van Elslande.
01 mai 2009
Les prévisions météorologiques de la veille ont sans aucun doute rebuté nombre d’adeptes de la nature. Certes, il a plu, mais bien moins que ce qui était annoncé. Le terrain était donc, selon
l’expression consacrée, gras, mais praticable. Du reste, fidèles à leur habitude, les responsables de l’Amicale cyclotouriste hirsonnaise avaient parfaitement balisé les circuits variant de 20 à
50 km pour les amoureux du VTT et de 30 à 90 km pour les cyclos.
La grande boucle proposait, en effet, un périple par Marly-Gomont, Lemé, Voulpaix, Laigny, Autreppes avant un retour par la Vallée de l’Oise. Deux cinquante sportifs étaient malgré tout au départ
avec les randonneurs venus en famille. Certes, le chiffre est inférieur aux trois cents quatre-vingt de la précédente édition, mais les organisateurs sont impuissants face aux intempéries
annoncées ou confirmées.
Parmi les plus nombreux, les cyclistes belges de Philippeville ont remporté la palme de la participation devant Montcornet, Trélon, Presgaux, le Comité d’entreprise de Valéo, Fourmies, les Mille
pattes, de Saint-Michel et les caméléons, de Neuve-Maison (notre photo).
Au retour de leur périple, l’équipe de Fabien Vandekerkhove méritait, du reste, son nom puisque ses membres avaient pris la couleur des chemins empruntés.
Quant aux autres prix et coupes remis par Jean-Jacques Thomas, Yannick Marlant, Francis Vilaire et Claude Lion, ils revinrent pour les plus jeunes participants à Amandine Legrand, Lucas Nicolas,
Hugo Billaudel et Chloé Desenfant.
Enfin Florence Maqua reçut la médaille de la plus jeune cyclo sur le plus long périple de 90 km.
Après avoir démarré à l’abbaye et dans l’ancienne usine ABT où un jour de canicule les pompiers furent appelés en renfort pour arroser la toiture et ainsi rafraîchir l’atmosphère, les rencontres
intercantonales du 3e âge organisées par l’APTAHR ont trouvé dans la halle des sports de Saint-Michel un cadre à la hauteur de l’événement.
Chaque club ou associations du pays des Trois-Rivières participe en effet à ce rendez-vous annuel. Parmi les 482 convives, les communes d’Ohis et d’Effry avaient, quant à elles, délégué
trente-six représentants, accompagnés comme il se doit par leur maire respectif, Michel Boudsocq et Jean-Claude Molinaro.
Cheville ouvrière du Foyer rural, à Wimy, Bernard Pelletier constitue l’un des principaux animateurs de la commune. L’an dernier, à partir d’un son et lumière retraçant l’Histoire de l’église
fortifiée, l’association qu’il préside avait, en effet, drainé plusieurs centaines de personnes. Avec décor et figurants, cette animation fut l’occasion de donner une nouvelle dimension à la
traditionnelle fête des fleurs.
Certes, si la vente de plants à repiquer et de fleurs face à la mairie, qui arborait le drapeau de la Picardie, histoire de réaffirmer son attachement à la région, demeure une constante tout
comme l’expo-vente des travaux manuels réalisés par les dames de « Créer ensemble », le Foyer rural cherchait à se renouveler. D’où le thème du cirque choisi cette année.
Ainsi, avec la Fédération départementale des Foyers ruraux et les « Francas » qu’animent Stéphane Bizeau, des ateliers de maquillage étaient proposés en même temps qu’une initiation et des
démonstrations de jonglage, de jeux et d’acrobaties. L’après-midi, la « Lanterne magique » proposa un spectacle de cirque tandis que le soir, une randonnée de neuf kilomètres par Ecreveaux de
Haut a réuni une trentaine d’habitants. Sans oublier, le désormais traditionnel banquet campagnard avec plus de quatre-vingts convives.
Soutenue par le Conseil régional, dans le cadre de « Picardie en fête » et le Conseil général grâce au CDAL, en présence de Michel Boudsocq et de Jean-Claude Molinaro, cette manifestation fut donc l’occasion pour Bernard Pressoir de souligner le dynamisme du Foyer rural et de son Président. Des félicitations reprises par Charles Wattelle et Jean-Jacques Thomas pour lesquels, « le bouillon de culture » du foyer était notamment dû à Bernard (Pelletier), pivot de l’animation communale !
30 avril 2009
Cette commémoration ne ressemble à aucune autre. Elle ne célèbre pas une victoire. Elle ne marque pas la fin d'un conflit. Comme l'a rappelé Jean-Jacques Thomas devant le monument dédié aux morts
de tous les conflits et à la paix, « elle nous invite à réfléchir. Elle nous oblige à témoigner ». Même si pour lui, il est difficile de dire l'indicible, cette transmission, cette exigence de
vérité, sont aujourd'hui les armes absolues pour mieux comprendre hier pour mieux combattre demain.
Témoigner voilà la mission dévolue aux nouvelles générations. Face à un système prévu pour durer mille ans, à une machine à broyer l'humanité, des voix se sont élevées. Nombre d'entre elles se
sont maintenant tues. « La mémoire a certes survécu, mais aujourd'hui continua le Maire d'Hirson, lorsqu'un déporté disparaît, il emporte avec lui une part de vérité.« Oui,
affirma-t-il, Maurice Cohidon, disparu le 9 avril, nous manque. Oui, Ester Poteau, disparue le 12 octobre 2006, nous manque tout autant. Pourtant, leur souvenir constitue l'indispensable lien
entre les disparus, les rescapés, les familles et les générations qui s'ajoutent aux générations ».
En rappelant que le nom donné de Jean et de René Burlot donné à une place donne d'abord un sens à l'Histoire, il souligna que certains, aujourd'hui encore, « tente de s'affranchir des erreurs et des horreurs du passé, de hiérarchiser les souffrances, de diviser et de salir, au profit d'idéologies ou de systèmes de pensées qu'eurent déjà à subir ceux dont nous honorons la mémoire ».
Pour l'orateur, la vigilance demeure un devoir individuel et collectif. « C'est là, expliqua Jean-Jacques Thomas le sens de ce rassemblement en citant Pier Paolo Pasolini, le poète et cinéaste
italien, pour qui « ce n'est pas que les morts ne parlent pas, c'est que nous avons perdu l'habitude de les écouter ».
En déposant une gerbe en compagnie de Mlle Cohidon, fille de déporté, il demanda à chacun de prêter attention et d'écouter ces voix oubliées « dire ce que fût l'horreur de trier les hommes, de
légiférer sur des critères, d'imposer par la terreur et la répression un semblant d'ordre idéal, aux ordres d'un occupant dont la tâche fut simplifiée par la docilité d'un Etat, prêt à tout
accepter ».
L'Histoire ne saurait en effet se contenter de n'être qu'une énumération de date. Pour sa crédibilité, elle a besoin que résonnent encore et toujours les cris des déportés. Les chairs martyrisées
et le sang versé obligent à comprendre. « Le sang de six millions d'hommes, de femmes et d'enfants juifs exterminés, dont plus de 75 000 partis de France auxquels, dit-il, il faut ajouter les 250
000 victimes tziganes, 100 000 victimes de la politique nazie d'euthanasie et d'élimination des homosexuels, des Francs-maçons mais également les malades mentaux, les 550 000 victimes des camps
de concentration et les centaines de milliers de prisonniers de guerre.
Face aux délégations d'anciens combattants, des représentants s'associations de déportés, des élus et des corps constitués, avant que l'harmonie municipale ne reprenne le chant des Partisans,
Jean-Jacques Thomas invita chacun à témoigner à prolonger l'écho des cris des camps et des prisons, des cris des arrestations et des wagons, l'écho des cris des interrogatoires et des
crématoires.
« La voix des survivants, conclut-il, se fait aujourd'hui plus faible. Alors, au nom de l'humanité, il nous appartient de la porter. Car comme le rappelait un autre poète, Paul Eluard, « si l'écho de leurs voix faiblit, nous périrons ».
Lorsque voici vingt-six ans, Jean-Jacques Thomas, alors Président de l'Association de Pays Thiérache Hirson Rural (APTAHR), avait organisé la première Rencontre intercantonale du troisième âge,
il n'imaginait pas qu'avec ses collègues élus du pays des Trois-Rivières, il retrouverait le même plaisir à partager la table des 482 convives réunis cette année encore à la halle des sport de
Saint-Michel. Certes, le record de 520 personnes n'a pas été battu. Cependant, le rendez-vous conserve son attrait. Avec la seule ambition de se retrouver et de partager un moment de
convivialité.
Pas moins de vingt-deux clubs ou associations d'anciens se retrouvent, en effet, chaque année pour un déjeuner mais également un après-midi récréatif animé, comme au début, par Marcel
Bouleau.
Le record des participants revient toujours au Foyer Raymond Mahoudeaux d'Hirson avec quatre vingt-huit participants. Isabelle Gosset accompagnait la délégation qui applaudit les six chanteurs du
radio-crochet issus d'Origny, Martigny, Mondrepuis et Saint-Michel.
Bien évidemment, il n'existe pas de repas du troisième âge sans musique, ni quelques pas de danse. Après le tirage de la tombola, la piste a donc accueilli les inconditionnels. Vingt six ans après la première édition, la manifestation n'a pas pris une ride !
Le fait est suffisamment rare pour être souligné. Champion toutes catégories, Jean-Claude Molinaro dont la suprématie ne fut jamais contestée – tout juste
le 30 décembre par Maurice Demeaux, autre gamin d’Effry avec lequel il partagea jadis les parties de pièces et de grange – a donc été battu à Wimy.
Témoin impartial, Michel Boudsocq a d’ailleurs enregistré le résultat. Sur un jet dont le Maire d’Effry n’est toujours pas revenu, Jean-Jacques Thomas l'a, en effet, obligé à jeter toutes ses pièces sans pouvoir reprendre le point décisif.
Face à ce qu’il a, lui-même, qualifié de « défaite historique », Jean-Claude Molinaro envisage même de mettre un terme à sa carrière internationale – il s’est, en effet, déplacé plusieurs fois à Chimay – mais affirme malgré tout ne pas avoir « le plomb dans l’aile ». Voilà donc ses supporters rassurés !
29 avril 2009
La désinvolture avec laquelle Rachida Dati a répondu aux jeunes militants de l’UMP témoigne si besoin était du mépris avec lequel ce parti traite l’échéance européenne du 7 juin. Alors que les
annonces de plan sociaux se succèdent et que la désespérance conduit à des actes de violence, la Garde des Sceaux se flatte de ne rien savoir ou presque des grandes questions européennes. «
Continental », la douloureuse question des migrants, les agriculteurs, les quotas de pêche, le développement durable constituent autant de questions abordées par Gilles Pargneaux et Jean-Jacques
Thomas lors de la réunion publique organisée à Soissons.
A Villers-Cotterêts, Château-Thierry puis Soissons donc, la tête de liste de la grande circonscription Nord-Ouest est allé au contact des habitants, militant d’une Europe qu’avec « les
socialistes européens, il veut changer et changer maintenant ». Ce travail de pédagogie et de proximité lui paraît, en effet, indispensable tant il est vrai qu’entre les Français et l’Europe
s’est installé selon ses propos « un profond désamour ». Européen convaincu, né l’année du traité de Rome, le Maire d’Hellemmes appelle de ses vœux une autre Europe que celle « façonnée par les
libéraux, les Sarkozy, Berlusconi et Barroso, les chantres du laisser-faire qui ont fait du marché le maître de tout. La suite, dit-il, nous la connaissons tous : dérégulation, déréglementation.
Il est temps de dire stop ».
Ce message, Jean-Jacques Thomas l’a partagé à la tribune avec son ami, hirsonnais comme lui. « Face à une Droite qui n’en finit pas de repousser la publication de ses candidats, qui refuse le
débat pour éviter le vote sanction », à 45 jours du scrutin », le 1er Vice-Président du Conseil général en appelle à la mobilisation « en faisant utilement barrage à la politique dévastatrice de
la Droite en France et en Europe, en se rassemblant derrière la liste emmenée par Gilles Pargneaux, un élu de cœur et de proximité qui saura faire vivre l’Europe du quotidien au service des
citoyens.»
En dénonçant « l’actuel Monopoly européen », Jean-Jacques Thomas qui avait indiqué dans son propos liminaire que « notre tête de liste ne venait pas dans l’Aisne, mais qu’il y revenait, puisqu’il
est thiérachien », demanda aux Axonais de « sanctionner sans cependant se disperser ».
Après une semaine de campagne dans l’Orne, la Manche et donc dans l’Aisne, avant son retour le 22 mai à Hirson, Gilles Pargneaux sollicita son auditoire pour qu’il s’engage en faveur d’une Europe
fondée sur le développement durable « parce que, dit-il, il nous appartient de préparer l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Une Europe volontariste construite sur une politique
industrielle ambitieuse et respectueuse du secteur marchand, protectrice pour les salariés parce qu’articulée autour d’un pacte de progrès social. »
Alors même qu’après la chute du bloc communiste, le monde capitaliste implose, le leader socialiste plaida également en faveur d’une troisième voie européenne et profondément humaniste à inventer. « Le vote socialiste du 7 juin, conclut-il, en constituera l’élément fondateur ».
Voici soixante-quatre ans, les camps de concentration et d’extermination étaient libérés par les armées alliées. A Buire, après le traditionnel recueillement devant la stèle érigée à la mémoire
des cheminots, place du 19 mars, Maurice Demeaux rappela combien les familles de disparus et les rescapés tiennent toujours à marquer l’attachement qu’ils portent à cette journée nationale.
D’ajouter : « dans ce jour commémoratif de la délivrance des camps dans tous les pays libérés du nazisme, nous célébrons cette liberté acquise au prix de tant de sacrifices. En France, comme dans
la plus grande partie de l’Europe, la domination nazie a entraîné des exactions inouïes : pillage, persécutions raciales, répressions féroces contre ceux qui, confrontés aux crimes de l’occupant
et de ses complices français, n’entendaient pas rester passifs ».
Devant le monument du village, Jean-Jacques Thomas et Maurice Demeaux ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de toutes les guerres avec une pensée particulière pour Maurice
Cohidon.
La récente disparition du dernier déporté buirois donna ainsi un sens particulier à l’appel du Collectif des associations nationales. « Avant la disparition des derniers survivants, ont-elles demandé, nous incitons nos descendants, les historiens et les pouvoirs publics à sauvegarder la mémoire des événements douloureux que nous avons vécus ».
Un sanglier, seize chevreuils, dont sept brocards, six chevrettes et trois chevrillards, le bilan cynégétique de la société communale de chasse des « Usages » se révèle globalement satisfaisant.
Entre le 12 octobre 2008 et le 25 janvier 2009, lors des journées de chasse, le gros gibier fut au rendez-vous. Sur les 442 hectares loués par la Ville d’Hirson, les 32 sociétaires ont
parfaitement géré les bagues allouées.
Cependant, les mauvaises conditions météorologiques de l’an dernier ont considérablement nuit à la reproduction des lièvres. Seuls quatre ont été tués sur l’année. Les chasseurs hirsonnais ont
donc décidé de n’en tirer aucun cette saison. En espérant à partir de là que, comme pour les perdrix, le petit gibier revienne.
Cette sage gestion de gestion de leur patrimoine n’empêche nullement les membres de l’association présidée par Pierre Stuyvaert de porter une attention toute particulière à la sécurité. Déjà,
quatre miradors ont été construits sur les parcelles bordant la Trouée d’Anor. Les responsables souhaitent donc poursuivre ces aménagements de manière à privilégier les tirs fichant et ainsi
éviter tout risque.
Cette approche de la chasse, les adhérents des Usages entendent la prolonger dans la défense de la nature, regrettant, par exemple, la dégradation des chemins forestiers lors des coupes de bois. Saluant la coopération avec la Municipalité, ils ont également confirmé leur engagement dans la gestion de la Plage Victor Hugo. Bref, les chasseurs ne limitent pas leur horizon à la seule forêt hirsonnaise.
28 avril 2009
Les difficultés de « Sygma Laser » furent largement commentées. Beaucoup fut écrit avec, parfois, nombre de contre vérités. Hier, lors de la signature officielle de la reprise de l’entreprise et
le rachat de l’usine, Jean-Jacques Thomas en a donc profité pour rétablir les faits et surtout souligner l’action « discrète, mais efficace » de la Communauté de communes. Une politique basée sur
la mutualisation des moyens, l’aménagement de deux parcs d’activités, une offre immobilière permanente et l’accompagnement des entreprises.
La situation géographique des « Trois-Rivières », proche des grands centres de production et aux grands axes de communication européens, la création de la rocade de l’agglomération hirsonnaise et
son accès direct ont déjà permis d’optimiser le développement d’entreprises sur celui de la Rotonde-Florentine.Spécialisée dans la collecte et le tri des consommables bureautiques et informatiques, la société "Sygma-Laser" s’y est développée. A l’étroit dans les
trois ateliers-relais qu’entre 2000 et 2004 lui a, successivement, loués la Communauté de communes, la société a ensuite souhaité disposer sur place de nouveaux bâtiments. Elle a donc sollicité
la Communauté de communes pour qu’elle l’accompagne dans son programme immobilier sur une surface totale cumulée d’environ 20 000 m2.
La Communauté de communes a ainsi construit un premier bâtiment de 4.740 m2 avec bureaux et locaux sociaux louée depuis mai 2004. Cependant, les difficultés liées à une progression rapide et à des problèmes de trésorerie a amené le Tribunal de Commerce de Saint-Quentin à la placer en redressement judiciaire pour une durée de six mois.
Dans la discrétion, la Communauté de communes a alors favorisé puis traité les demandes émanant d’investisseurs potentiels. A ce titre, et parmi d’autres, la «Société Nouvelle de Transformation», implantée à Villers-Pol, s’est montrée intéressée par l’activité et l’acquisition de l’ensemble immobilier. En effet, la « SNT» souhaite développer les marchés de « Sygma Laser » en maintenant sur le site une vingtaine d’emplois. Spécialisée dans le commerce de gros et la valorisation des déchets, «SNT» envisage également de développer de nouveaux créneaux.
En reprenant l’entreprise hirsonnaise, « SNT » accède donc à la propriété à des conditions proches de celles accordées en septembre 2007 par le Conseil Communautaire à « Sygma Laser ». Demande à
laquelle la Communauté de communes a, bien évidemment, apporté une réponse favorable.
D’autant que la proposition de reprise prend en considération la valeur vénale du bâtiment estimée par le Service des Domaines à 2 200 000 €. Cette proposition tient compte des subventions et des loyers déjà perçus par la Communauté de communes, ce qui a permis, hier, à Jean-Jacques Thomas et à Jean-Raymond Legrand de signer l’acte de vente de l’immeuble pour 1 425 000 €.
Hier,
Jean-Raymond Legrand, PDG de la SNT, affichait une certaine sérénité à l’heure de la reprise de « Sygma Laser ». Il se dit animé d’une réelle ambition pour la société et le développement de ses
activités. Avec à la clé, l’arrivée de deux nouvelles entreprises sur le Parc de la Rotonde-Florentine, et, même, la création d’emplois.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ? :
« Je suis très heureux d’arriver sur le territoire de la Communauté de communes des Trois-Rivières. J’ai une ambition forte pour l’entrepr
Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure ? :
« J’ai eu connaissance des difficultés rencontrées par « Sygma Laser ». Dans les affaires, je sens les choses ou pas. Là, j’ai senti le potentiel important de l’entreprise et de son secteur
d’activité. Je n’ai pas réfléchi longtemps. Je suis parti ! Ça me stimule encore plus de redresser cette entreprise ».
Quels vont être les moyens déployés par SNT pour développer l’activité sur le site ? :
« Nous allons mettre tous nos moyens à disposition pour redynamiser « Sygma Laser ». Dans cette tâche, je serai assisté par mon fils, Sébastien, présent à Hirson quasi-quotidiennement. Un nouveau
directeur du groupe sera également nommé. Nous allons tous travailler dans le même sens avec les employés. Quant aux moyens financiers, nous ferons ce qu’il faut ! »
Vous allez également développer de nouvelles entreprises sur le Parc d’activités Rotonde Florentine ? :
« Nous allons effectivement implanter deux sociétés aux côtés de celle qui existe. Il s’agira, pour la première, d’une filiale d’une société de déménagement. La seconde verra la création d’un
centre de valorisation de produits sidérurgiques ».
Quelles sont vos échéances pour ces trois chantiers, redressement de « Sygma Laser » et implantation de deux entreprises ? :
« Nous allons travailler au plus vite ! Au plus tard, tout sera en place pour la fin d’année 2009. La société de déménagement devrait s’installer d’ici un à deux mois. Quant à la création du
centre de valorisation de produits sidérurgiques, nous nous fixons l’été ».
Combien d’emplois allez-vous créer ? :
« Lors de notre démarrage, nous allons certainement créer entre cinq et dix emplois. Je souhaite en créer d’autres sur ce site. Cela dépendra évidemment de l’activité. Une chose est sûre : il
existe un potentiel important et intéressant en Thiérache ! »